Séoul va exporter en Iraq 24 avions d'attaque légers FA-50...
La Corée du Sud va exporter des avions d’attaque légers FA-50 en Iraq. C’est ce qu’a annoncé en fin d’après-midi la Korea Aerospace Industries ou KAI. Le contrat porte sur 24 avions et le montant total des exportations s’élève à 2,1 milliards de dollars, du jamais vu dans l’histoire du pays du matin clair. Le président de la KAI a déclaré que ce contrat témoigne de l’excellence des avions Made in Korea et montre qu’ils pourront être vendus dans beaucoup d’autres pays. La première livraison des FA-50 en Iraq se déroulera d’ici octobre 2015. Le reste sera livré d’ici octobre 2016.
(KBS World radio, le 12-12-2013)

L'Iraq a signé un contrat de 1,1 milliard de dollars US pour acheter à la Corée du Sud 24 avions de combat légers multi-rôles, ont indiqué jeudi les autorités sud-coréennes. Il s'agit du plus gros contrat d'armement à l'exportation pour ce pays asiatique. Le groupe aérospatial Korea Aerospace Industries (KAI) va livrer à Bagdad des T-50IQ, variante du supersonique T-50, entre 2015 et 2016, selon ce contrat signé à Séoul. Le groupe espère signer un contrat supplémentaire d'un milliard de dollars en 2014 pour la fourniture de pièces détachées et d'équipement, et la formation des pilotes pendant 20 ans. Le T-50IQ est un avion de combat léger multi-rôle - capables d'effectuer plusieurs missions différentes, telles que la chasse, le bombardement et la reconnaissance - équipé d'armes de précision, de missiles et de mitrailleuses. « Il s'agit de la plus grosse commande dans l'histoire des exportations d'armement pour la Corée du Sud » a indiqué à l'AFP un porte-parole de KAI. Le T-50 est le premier avion supersonique construit en Corée du Sud, qui a commencé à voler en 2002 et est entré en service en 2005. Le pays a vendu à un pays étranger pour la première fois des avions de combat en 2011 (une variante du T-50 à l'Indonésie). Plusieurs contrats ont été signés depuis, avec la Turquie et les Philippines par exemple. Mais pourquoi un tel contrat? Selon les analystes politiques, aucun contrat d'armement ne peut être conclu à Bagdad sans le consentement de Washington. Un contrat d'achat d'armement russe a d'ailleurs été annulé l'an dernier par l'Iraq à défaut du feu vert américain. Acheter autant d'avion à un État – la Corée du sud - qui ne passe pas pour un vendeur notoire d'armes est compris comme une tentative américaine de « soudoiement » en direction de Séoul que les Américains aimeraient rallier à leur futur guerre anti-chinoise.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 12-12-2013)

Un contrat de plus d'un milliard de dollars : c'est le montant que l'Iraq devrait verser à la Corée du Sud pour acquérir 24 avions de combat. C'est le plus gros contrat d'armement à l'exportation pour ce pays asiatique. Séoul espère ainsi d'ailleurs signer un contrat supplémentaire d'un milliard de dollars en 2014 avec Bagdad pour la fourniture de pièces détachées et la formation des pilotes pour une durée de 20 ans.
(Deutsche Welle, le 12-12-2013)

Certains pays arabes du Golfe envisageraient d'acheter à Israël des systèmes de défense antimissiles...
Selon Al-Manar de la Palestine certains pays arabes du golfe Persique négocient en ce moment l'achat de systèmes de défense antimissiles face à la menace de l'Iran. Il s'agit de dispositifs de défense militaire et sécuritaire que les Israéliens veulent vendre aux régimes arabes. Plusieurs délégations de régimes du golfe Persique se rendront dans les semaines à venir en Israël pour conclure des contrats.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 12-12-2013)

15 000 missiles antichars achetés par l'Arabie saoudite seraient destinés aux rebelles syriens...
La revue Foreign Policy souligne dans un rapport l'achat par Riyad de 15 000 missiles antichars aux États-Unis. Pourquoi autant de missiles ? Le contrat est d'une valeur de plus d'un milliard de dollars et le Congrès y a donné son feu vert. Riyad a déjà acheté plus de 4 000 missiles antichars. Foreign Policy estime que l'Arabie saoudite n'a pas besoin d'autant d'engins puisqu'elle n'est pas directement menacée d'autant que ces missiles de type TOW sont thermiques. Donc Riyad achète ces missiles pour les rebelles syriens qui sont en phase d'entraînement en Syrie. Les camps d'entraînement en Jordanie forment des milliers de miliciens sous la supervision directe de la France et des États-Unis. Ce sont l'Arabie saoudite et d'autres alliés arabes qui sont chargés de financer et armer ces miliciens.
(La voix de la République islamique d'Iran, le 14-12-2013)

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